Quel carburant est le plus respectueux de l’environnement

Quel carburant est justement à présent le plus respectueux de l’environnement ? Une question simple mais une réponse complexe. Nous avons cherché la réponse pour vous et vous verrez que les carburants se ressemblent plus que vous ne le pensez.

Milieuvriendelijkste brandstof

Nous commençons par expliquer la différence des conséquences des émissions sur l’environnement et le climat. Les deux sont bien sûr liés, mais pour l’émission des voitures, il existe une différence entre les substances polluantes rejetées qui sont nocives pour l’environnement et le climat.. En ce qui concerne l’ environnement, on analyse la pollution atmosphérique dans le cas des émissions. On entend par là les oxydes d’azote et les particules fines. Le premier est nocif pour les voies respiratoires et le second est cancérigène. On doit également examiner les substances nocives, désastreuses pour le climat. Ces dernières sont liées aux gaz à effet de serre tels que le CO2 : plus il y a de CO2 dans l’air, plus le réchauffement est important. Leur provenance : l’utilisation de combustibles fossiles.

Nous commençons par les dommages causés à l’environnement, donc, la pollution de l’air.

Les particules fines et le diesel semblent aller de pair ces dernières années. Les zones à faibles émissions dans lesquelles vous n’êtes plus autorisé à entrer avec votre vieille voiture à moteur diesel commencent à devenir la norme dans toutes les grandes villes. Mais le diesel est-il si nocif ? Les anciens diesels n’ont pas une très bonne réputation, mais plusieurs études ont déjà prouvé que les moteurs diesel modernes font beaucoup mieux. De plus, le moteur diesel moderne semble émettre moins de particules fines par rapport à une voiture à essence moderne ou à une voiture fonctionnant au GNC ou au gaz naturel. Avec une émission de 1500 particules par cm³, le diesel a fait mieux que la voiture au GNC (5000 par cm³) et le pire élève de la classe était la voiture à essence (15 000 par cm³) (Source : VRT nieuws). En comparaison, les anciens moteurs diesel atteignaient souvent une émission de plus d’un million de pièces par cm³, on peut donc parler d’une avancée spectaculaire. Le nouveau moteur diesel EURO 6 a dû répondre à des exigences très strictes ces dernières années, ce qui a entraîné une réduction considérable des émissions.. On peut donc conclure que le moteur au gaz naturel ne s’est pas forcément détérioré, mais plutôt que les fabricants de moteurs diesel ont bien fait leurs devoirs.

Cependant, les émissions ne contiennent pas seulement des particules fines, mais également des oxydes d’azote.

Là aussi, le diesel moderne fait bien mieux que ne le laisse penser sa réputation. Mais sur ce point, tous les moteurs ont fait d’énormes progrès ces dernières années. L’industrie automobile avec les moteurs à combustion traditionnels a également réalisé que quelque chose devait changer, en particulier avec les voitures hybrides et les voitures électriques qui avancent sur le marché.

De plus, les moteurs diesel ont un avantage supplémentaire avec AdBlue comme additif, qui garantit qu’ils éliminent presque complètement ou même complètement les oxydes d’azote dans certains moteurs.

Les moteurs à essence et à gaz, eux, fonctionnent avec un convertisseur catalytique et d’autres technologies qui garantissent que les oxydes d’azote ne sont pas le plus gros problème ici. On peut donc conclure que les voitures présentant les problèmes de combustion mentionnées ci-dessus n’ont plus de problème majeur quant aux émissions de gaz dangereux.

Qu’en est-il des voitures électriques et à hydrogène ?

Bien que leurs fabricants aient fait de leur mieux, une quantité de particules fines et d’oxydes d’azote sera toujours libérée par les émissions des moteurs à combustion. Car c’est en brûlant des combustibles fossiles que le problème est créé. Étant donné que les voitures électriques n’ont tout simplement pas d’émissions d’oxydes d’azote et que les voitures à hydrogène n’émettent que de l’eau, elles présentent naturellement un (petit) avantage. Ces voitures n’utilisent pas d’oxydes d’azote, ceux-ci n’apparaissent que lors d’une combustion à très haute température et c’est quelque chose qui ne se produit pas dans le cas des voitures électriques ou à hydrogène.

Les particules fines ne leur posent-elles pas problème ?

Étant donné que des particules fines sont non seulement libérées pendant la combustion, mais également lorsque les pneus s’usent pendant la conduite, il s’agit toujours d’un facteur à prendre en compte. Et ici la règle qui compte est : plus la voiture est lourde, plus l’usure est grande. Et disons simplement que les voitures électriques et les voitures fonctionnant à l’hydrogène sont généralement plus lourdes que les voitures diesel, à essence ou au gaz naturel. Le problème est que les scientifiques n’arrivent pas encore à définir si les émissions de particules dues à l’usure des pneus et des freins sont juste plus ou moins importantes que ce qui sort du pot d’échappement des diesels modernes. Certains suggèrent même que ces particules sont beaucoup moins nocives pour la santé. Plus de recherche est donc nécessaire à ce sujet. De plus, il existe encore des incertitudes telles que : quel est l’impact environnemental d’une batterie, d’où vient cette énergie ? Parce que si elle provient d’une centrale au charbon, la différence est bien sûr de taille comparée à de l’électricité provenant de l’énergie verte. Une chose est sûre : les émissions sont de plus en plus propres. L’impact négatif sur la pollution de l’air et l’environnement est de plus en plus petit. Le véritable combat est lié à la voiture affligeant le moins de dégâts pour le réchauffement climatique.

Quelle voiture est actuellement la meilleure pour le climat.

Une voiture qui émet le moins de gaz à effet de serre est celle qui convient le mieux au climat. Le gaz à effet de serre le plus connu est bien sûr le CO2. Il s’agit d’un déchet que vous obtenez lorsque vous brûlez des combustibles fossiles, tels que le diesel, l’essence et le gaz. Plus votre voiture pompe de CO2 dans l’air, plus vous avez un impact néfaste sur le climat. Il s’agit donc de réduire au maximum les émissions de CO2 et autres gaz à effet de serre. Mais là où la plupart des articles parlent d’émissions pendant la conduite il faut bien sûr le tableau dans l’ensemble. De l’extraction des carburants à la destruction de la voiture. Afin d’avoir une idée plus claire de la voiture la plus respectueuse de l’environnement.

Construction de la voiture

Nous commençons par la construction de la voiture et nous regardons la quantité de CO2 libérée. Une règle simple à appliquer ici est que plus la voiture est complexe, plus les émissions de CO2 seront visibles. Étant donné que les voitures électriques, et dans une moindre mesure les voitures à hydrogène, sont beaucoup plus complexes qu’une diesel normale, on peut dire ici que l’émission de CO2 est plus importante. Les voitures diesel et essence sont de loin les plus faciles à fabriquer et entraînent donc moins CO2. La construction d’une voiture électrique implique, en moyenne, jusqu’à près de 60% de CO2 de plus qu’une voiture diesel.

Extraction de combustible

Voici un grand perdant clair qui peut surprendre. Le gaz naturel (GNC) est le grand perdant dans la production du carburant. Bien qu’il soit très respectueux de l’environnement lors de la conduite, l’exploitation minière est une toute autre histoire. Le gaz naturel est composé de 80 à 90% de méthane, un gaz à effet de serre presque 30 fois plus agressif que le CO2. Lors du forage, du transport et du traitement, il y a toujours une partie qui fuit. On pensait autrefois que cette perte était limitée, mais on a maintenant découvert qu’elle est beaucoup plus élevée que prévue. Cela dépend d’un endroit à l’autre, mais il peut fuir jusqu’à 60%, voire 100%, de plus. On pense qu’environ 2% de l’exploitation totale fuit pendant tout le processus. Et c’est bien plus que ce que l’on pensait à l’origine. Les scientifiques ne sont pas encore tout à fait sûrs, mais les voitures au GNC perdent complètement leur avantage gagné lors de la conduite et il se peut même qu’elles soient plus polluantes que le diesel ou l’essence. Les voitures électriques semblent donc gagner complètement le combat sur ce terrain, mais ici aussi, nous devons en toucher deux mots. Tout dépend de la façon dont l’électricité est produite. L’électricité provenant des éoliennes, de l’hydroélectricité, des panneaux solaires et même des centrales nucléaires ne produit guère d’émissions de CO2. Si l’électricité provient de centrales au charbon ou au gaz, c’est une tout autre histoire.

Consommation de la voiture

C’est de loin le sujet sur lequel le plus d’informations est disponible. Et ici, il est également logique qu’une voiture électrique et une voiture à hydrogène soient les gagnantes. Elles n’émettent tout simplement pas de CO2.
Les moteurs à combustion classiques émettent du CO2, le GNC est donc clairement le meilleur
. Il peut émettre jusqu’à 20% moins de CO2. Si nous regardons les moteurs récents, le diesel arrive ici à la 2e place, et l’essence occupe la place du perdant, plutôt surprenant. Ceci est dû au fait qu’un litre de diesel produit plus d’énergie qu’un litre d’essence. Et les émissions de CO2 sont directement proportionnelles à la consommation.

Entretien et démolition

Les voitures électriques nécessitent moins d’entretien que les voitures traditionnelles, c’est pourquoi elles sont également les grandes gagnantes ici. En cas de démolition, on peut alors appliquer la même règle que pour la construction des voitures, c’est-à-dire : plus la construction est complexe, plus la démolition entraînera l’émission de CO2. Les voitures à hydrogène et les voitures électriques sont donc de nouveaux les grandes perdantes.. Dans les deux cas, il s’agit d’une mesure unique, qui pèse donc moins.

Existe-t-il des alternatives ?

Depuis, MAES propose du HVO, autrement dit de l’huile végétale hydrotraitée, un diesel renouvelable. Le HVO est un diesel renouvelable fabriqué à partir de déchets résiduels, ce qui signifie qu’il a beaucoup moins d’impact sur notre environnement. Il s’agit d’un diesel de 2ème génération : il est produit à partir de divers flux résiduels de l’industrie alimentaire et non à partir de cultures vivrières comme le soja et l’huile de palme. Nous pouvons par conséquence affirmer avec certitude que ces produits sont fabriqués de manière beaucoup plus durable et donc beaucoup plus favorables pour le climat de notre planète. Vous pouvez simplement l’ajouter à votre réservoir de diesel, mais c’est encore une solution assez chère pour le moment. Ceci est dû au fait qu’il s’agit encore d’un produit relativement nouveau, ne pouvant profiter du soutien du gouvernement.

Conclusion

Si nous faisons maintenant les comptes et important, nous utilisons de l’énergie verte, un seul véritable gagnant apparaît. La voiture électrique. On aurait pu s’y attendre, bien sûr, mais pour le reste du classement, il y a quelques surprises. Et si l’on n’utilise pas d’électricité verte, on peut également supposer que l’électricité est en tête de peu. Puis, la voiture à hydrogène occupe la 2ème place. Et, avec un retard marqué, on retrouve les voitures fonctionnant aux combustibles fossiles traditionnels. Fait assez remarquable : les mauvaises performances des voitures au gaz naturel.

Source : VRT, caremissionstestingfacts.eu, acea, emissionsanalytics, étude de l’union europénne, science magazine & PNAS.